Chef(s) de projet: Julius Nguku
Problème
Les inégalités entre les hommes et les femmes qui sont créées et renforcées par les rôles liés au sexe rendent les femmes particulièrement vulnérables aux infections par le VIH et aux autres IST, en particulier en Afrique sub-saharienne.
Dans cette région, pour chaque jeune homme séropositif âgé de 15 à 24 ans, il y a 3 jeunes femmes séropositives.
Solution
L’équipe du projet Idée audacieuse pour les filles (BIG) a cherché à démontrer que la prestation d’un programme intégré d’interventions comportementales appuyé par des données probantes sur le VIH, le genre et les compétences de la vie quotidienne, et les compétences professionnelles et entrepreneuriales pour les filles âgées de 15 à 24 ans des quartiers urbains informels pourrait améliorer les connaissances et la pratique de la prévention du VIH et des IST, ainsi que leur condition socio-économique.
Les objectifs spécifiques du projet BIG étaient les suivants : hausser la participation aux interventions axées sur le VIH et l’adoption de comportements sécuritaires; améliorer l’estime de soi, l’affirmation de soi et les compétences décisionnelles, et renforcer les aptitudes à l’employabilité.
Le projet BIG a intégré de manière innovante des intervention axées sur la prévention du VIH appuyées par des données probantes avec une autonomisation économique pour améliorer l’état de santé de 546 filles âgées de 15 à 24 ans dans les bidonvilles de Mukuru à Nairobi, au Kenya.
Ces filles ont participé aux interventions, reçu des messages sur les normes de genre, l’estime de soi, la prise de décision, l’affirmation de soi et le leadership au cours de 12 séances de 2 heures prenant la forme de « promenade entre sœurs ».
Résultat
L’étude a montré une adoption accrue de comportements sexuels plus sécuritaires à la suite du programme BIG.
Les connaissances sous toutes les mesures sont passées en moyenne de 49,4 % à 88,6 % et à 98,3 % par rapport aux niveaux de référence, à mi-parcours et au terme du projet.
Deux cent cinquante filles ont commencé à recevoir une éducation secondaire « de la seconde chance », tandis que 250 filles ont reçu une formation en compétences professionnelles et entrepreneuriales.
Des connaissances sur le projet ont été diffusées dans des publications.
Le projet BIG a attiré de nombreux partenaires dont : CEFA, JA, Equity Bank, Programme Nuru, Marie Stopes (projet tupange) qui ont fourni 81 300 $ en dons.
Une demande de subvention de déploiement à l’échelle sera présentée à Grands Défis Canada pour étendre le modèle à deux autres quartiers informels de Nairobi – Mathare et Korogocho – afin de rejoindre 4 500 filles au total sur trois ans avec le programme BIG.