Chef(s) de projet: Roozbeh Safavieh
Problème
La filariose lymphatique ou éléphantiasis est une maladie parasitaire chronique à l’état endémique dans les pays en développement (120 millions de personnes infectées et un milliard de personnes à risque).
L’infection est transmise par des piqûres de moustiques. Les larves pénètrent dans le flux sanguin et migrent vers les vaisseaux lymphatiques.
Les vers adultes affectent différentes parties du corps par le système lymphatique.
Solution
L’idée consistait à mettre au point un outil de diagnostic peu coûteux, très sensible et facile à utiliser pour la détection de la filariose lymphatique.
La détection au stade précoce de la maladie réduit le taux de morbidité et prévient des dommages permanents aux organes internes.
Un biocapteur a été développé pour le diagnostic différentiel rapide des stades de la maladie par immunoessais.
Le biocapteur comprend un module à puce électronique de traitement de liquide (PETL) et un analyseur. La puce de traitement de liquide jetable exécute toutes les opérations de manipulation de liquide uniquement par capillarité.
La puce est entièrement autoalimentée, autonome et autorégulée, et n’a pas besoin de pompe externe ni de vanne pour fonctionner.
Le fonctionnement de la PETL a été conçu pour effectuer l’immunoessai et mesurer la concentration de l’antigène Og4C3.
Résultat
Un biocapteur a été développé pour mesurer la concentration d’antigène Og4C3, et l’équipe a démontré que le dispositif pouvait être utilisé pour le diagnostic de la filariose lymphatique au stade précoce.
Les médecins ou les patients peuvent mesurer la concentration de biomarqueurs de protéine de la maladie à un niveau aussi bas que 3 ng/ml en 15 minutes.
Le biocapteur peut être produit à grande échelle et, avec la conception actuelle, la PETL pourrait être produite en grand nombre à un coût de 0,50 $ par puce; l’ensemble du biocapteur pourrait être produit en grand nombre pour moins de 0,60 $ l’unité.
Le biocapteur a été intégré à un analyseur optique portable (OEM) alimenté par pile, et l’équipe a démontré que l’on pouvait mesurer la concentration des marqueurs de la maladie à l’aide de l’analyseur, qui pourrait éventuellement être produit en grande quantité pour 200 $.
Les résultats de ces travaux n’ont pas été diffusés afin de protéger les droits de propriété intellectuelle sur la technologie.
L’équipe envisage de présenter une demande de financement de déploiement à l’échelle de la phase II.