Chef(s) de projet: Patrick Arthur
Problème
Environ un million de personnes meurent chaque année de la tuberculose.
Presque tous les médicaments existants contre la tuberculose deviennent inutilisables en raison des souches résistantes aux médicaments antituberculeux; il y a donc un besoin urgent de trouver de nouveaux médicaments plus efficaces pour traiter la tuberculose latente et la tuberculose résistante aux médicaments.
Solution
L’approche proposée dans le cadre du projet était de découvrir de nouveaux médicaments plus efficaces contre la tuberculose provenant de sources fongiques en utilisant une plateforme protéomique intégrée qui détermine à la fois le mécanisme d’action du médicament et de résistance à celui-ci.
Le projet visait à isoler plus de 20 nouvelles entités chimiques pour lutter contre les infections de tuberculose résistantes aux médicaments et de tuberculose latente.
L’objectif à long terme était de pouvoir contribuer à la réduction du temps de traitement habituel, qui est de 6 à 12 mois de doses quotidiennes d’antibiotiques, à seulement un mois.
Une vaste collection de champignons de bois en décomposition (CBD) a été sélectionnée, de laquelle 8 différents isolats de CBD ayant des activités antimycobactériales intéressantes ont été retenus.
Chacun de ces huit CBD a été cultivé dans un milieu liquide de 10 litres.
L’isolement des composés bioactifs à partir d’extraits ayant une activité démontrée contre S. auerus, E. coli, C. albicans et M. smegmatis a été réalisé en utilisant l’approche du fractionnement guidé par bio-essai de dépistage de cellules phénotypiques entières.
Résultat
La démonstration de principe pour ce projet a été partiellement complétée parce que l’équipe a manqué de temps pour mener à terme la recherche. Elle a démontré qu’il y a une réponse spécifique à l’ensemble du protéome dans les cellules mycobactériennes traitée avec des antibiotiques particuliers. L’équipe a pu obtenir plusieurs fractions bioactives partiellement purifiées qui sont actives contre les cellules mycobactériennes multirésistantes aux médicaments.
Elle envisage de présenter une demande de financement de la phase II pour le déploiement à l’échelle afin de poursuivre le projet.