Chef(s) de projet: Alexandre Brolo
Problème
La dengue est une maladie tropicale transmise par la femelle du moustique Aedes aegypti, qui infecte entre 50 et 500 millions de personnes chaque année.
Comme les premiers symptômes de la maladie sont semblables à ceux d’une grippe commune, une méthode de diagnostic rapide est requise pour l’identification rapide et l’application d’un traitement immédiat.
Solution
Le but du projet était de développer un capteur sur bandelette de plastique à faible coût capable de détecter la dengue par colorimétrie à partir de la salive des personnes infectées.
Le principe de fonctionnement du capteur de la dengue est basé sur la résonance des plasmons de surface de nanostructures métalliques. Les plasmons de surface sont des ondes de surface générées par l’excitation des électrons libres d’un métal par un champ optique. Les caractéristiques de ces ondes de surface peuvent être modifiées par l’adsorption d’espèces à la surface des nanostructures.
En d’autres mots, la couleur du dispositif change lorsque certaines molécules sont adsorbées à la surface du capteur.
Deux types de protéines liées à la dengue ont été ciblés dans ce projet : la protéine NS1, qui fait partie de la structure de la capside du virus, et la protéine de la dengue immunoglobuline M (IgM).
Résultat
Un important effort d’optimisation a été déployé pour déterminer le test de salive TBA DengueAg de surface approprié.
Le procédé de fabrication développé peut être déployé à l’échelle et est en voie d’atteindre l’objectif de coût de moins de 1 $ par bandelette.
Le système de mesure optique a également été mis en application.
L’essai des bandelettes s’est déroulé en plusieurs étapes, culminant avec des applications à des échantillons réels provenant de patients infectés.
Bien que le résultat final n’ait pas été une réussite complète, l’équipe du projet a une idée claire de ce qui doit être amélioré.
Des connaissances en lien avec ce projet ont été diffusées à des conférences.